dimanche 16 décembre 2012

Les activités périscolaires...


C'est donc ça un plateau de basket ?

De la musique trop fort dans un gymnase qui résonne comme un tambour; environ 80 enfants qui font tous rebondir leur ballon bruyamment (en criant pour couvrir le bruit des 79 autres); des attaques éclair d'enfants qui pensaient viser le panier mais atteignent les gradins, c'est à dire moi (Ha ha ! Encore raté, mon gaillard. Essaye encore...); un animateur qui beugle dans un sono qui braille (en saturant tout ce qu'elle peut, pour mieux détruire les nerfs)...
Et pour finir, (d'ailleurs, ici le mot achever conviendrait mieux) : des coups de corne de brume de manière aléatoire, comme si un paquebot allait atterrir dans le gymnase d'un moment à l'autre.

J'ai bien réfléchi : la semaine prochaine je prends les poneys. Tant pis pour l'odeur.

Un sapin



C'est pourtant simple.

Il faut seulement réussir à se mettre d'accord au moment de le choisir.

La maison a une hauteur de 13 mètres, alors les filles veulent un sapin d'au moins 12,80m, parce qu'en dessous, ce serait vraiment du gâchis, et Noël ne sera pas Noël.

Marie veut un sapin parfait, avec des branches parfaites, des aiguilles parfaites, une écorce parfaite, une odeur parfaite, des proportions parfaites, et une symétrie parfaite, parce que sinon, la décoration ne pourra pas être parfaite, et Noël ne sera pas Noël.

Les deux sacs à puces veulent (non, exigent: c'est plus félin) un sapin avec des milliers de branches, pour pouvoir jouer, se bagarrer, et chasser des oiseaux imaginaires, parce que si les chats n'ont pas leur miaou à dire, Noël ne sera pas Noël.

Et moi, je veux un sapin qui pèse au maximum 200 grammes, qu'on peut mettre dans le coffre sans rabattre les sièges, sans épines qui piquent les doigts, et qui s'en va tout seul à la déchèterie avant le 15 janvier, parce que c'est bien beau ces histoires de Noël, mais pour les lutins qui vont chercher le sapin avec le break familial, ça reste un peu de boulot, l'air de rien...

dimanche 9 décembre 2012

Grand galop



Un samedi matin comme beaucoup d'autres, au poney-club où nos filles ont leurs habitudes...


Oui, vu comme ça, ça fait très chic...

Tout le bonheur du grand air frais (parfois glacial), à pieds joints dans le crottin.
Oui, parce qu'il serait complètement illusoire de penser pouvoir rester au chaud dans le club-house, à lire un livre ou écouter de la musique.

Non.

Les bottes roses : le détail qui permet
d'évincer à coup sûr toute ses concurrentes

En effet, il semble que mon rôle ne s'arrête pas à assurer le transports des filles jusqu'aux poneys dans des délais à peu près raisonnables (j'ai encore souvent un léger problème de décalage retard du matin tout le temps).
Il me faut également faire le tour de chaque manège où je peux trouver une ou plusieurs de mes filles, et penser à bien leur faire remarquer que je les regarde attentivement.
Il faut aussi, de temps en temps, faire en sorte de manifester toute mon immense fierté quand je pressens qu'il est en train de se passer quelque chose d'extraordinaire (Woaaaah !! Un poney qui trotte !! Si je m'attendais à voir ça !!).


Alors que je pourrais tout aussi bien être trèèèès fier à une distance respectable, bien au chaud, près d'une machine qui délivre peut-être un des plus mauvais cafés de la ville, mais aussi souvent qu'on la soudoie...

Sans compter qu'un club équestre regorge de pièges insoupçonnés. Par exemple, pendant que l'on pense à regarder où on met les pieds, on oublie un peu facilement que le danger peut aussi venir du ciel, avec les nuées de pigeons qui habitent les lieux, et qui sont prêts à toutes les bassesses pour défendre leur territoire...

Deuxième challenge : réussir à éviter Galaxie.
Galaxie, c'est le chien du club équestre, terriblement affectueux. Seulement voilà: un seul contact avec cet animal, et son parfum assez rude vous suivra pendant au moins trois semaines.

Dernière difficulté, et non des moindres: réussir à repartir avec quatre filles (oui, parfaitement, quatre, parce que le samedi matin, c'est toujours bien de se lancer un petit défi supplémentaire), qui ne partiront pas d'ici avant d'avoir fait un câlin à chaque cheval du club, tout en s'assurant que j'ai bien retenu le nom de chacun.

Mais si vous y arrivez, vous avez droit au générique de fin (ceux qui connaissent peuvent fredonner) :



Hello world,
This is me,
Life should be,
Mmh, mmh,
Fun for everyone....
Life is easy if you wear a smile,
Just be yourself don't ever change your style
You are you, I am me, we'll be free...


(Je n'ai pas pu résister à la tentation de vous proposer le vrai générique. Attention quand même, une fois qu'on l'a dans la tête, ça peut y rester toute la journée. Mais si ça peut vous consoler, moi, cette chanson tourne en boucle dans ma tête tous les week-end...)